Une nuit vous vous imaginez en pirate, la suivante, espion.ne pour la DGSE ? Sauf que rien de tout cela n’est réel. Vous êtes en train de rêver. Votre esprit a beau vivre des aventures incroyables, votre corps, lui, est sagement endormi dans votre lit. Vous êtes en pleine phase de sommeil paradoxal !
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Le sommeil paradoxal est la dernière des 3 phases qui composent un cycle du sommeil. Il survient plutôt vers la fin de chaque cycle, après la phase de sommeil lent profond.
Le sommeil paradoxal est connu pour être celui des rêves. Cette phase est celle où nos rêves sont les plus intenses, les plus « concrets ». C’est aussi celle où surviennent les rêves dont nous allons nous souvenir au petit matin.
Son nom vient du paradoxe entre des signes physiques de sommeil profond (muscles relâchés, rythme cardiaque lent...) et une activité neuronale très intense.
Durant le sommeil paradoxal, nos yeux bougent derrière nos paupières fermées. En anglais, il est même appelé sommeil REM pour “Rapid Eye Movement”.
Lors du sommeil paradoxal, le tracé de l'électroencéphalogramme change brutalement. Il devient irrégulier et des ondes alpha apparaissent. La température corporelle s'élève, de même que le rythme du cœur et la pression artérielle.
Les fonctions ordinaires de régulation du corps se dérèglent : notre pouls et notre respiration sont instables. Nous pouvons bouger et émettre des gémissements.
En effet, notre cerveau utilise énormément d’énergie pendant cette phase de sommeil, presque davantage qu’en période d’éveil ! Comme il est suractif, il a besoin d’être particulièrement ventilé et oxygéné.
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Le sommeil paradoxal représente près de 50% du temps de sommeil d’un nourrisson. Jusqu’à l’âge de 9 mois environ, le sommeil du bébé est très différent de celui de l’adulte. Le nourrisson dort de 16 à 20 heures par jour et de façon discontinue. Son sommeil est particulièrement agité, il peut bouger et émettre des gémissements. Cela correspond aux phases de sommeil paradoxal, essentielles au développement de son cerveau et de sa mémoire.
Chez les adultes, le sommeil paradoxal occupe environ 20 à 25 % d'une nuit, et s'accroît à chaque cycle jusqu'au réveil. Cette phase de sommeil est ainsi particulièrement présente en fin de nuit.
Contrairement au sommeil lent profond, qui aide notamment à la récupération physique, le sommeil paradoxal jouerait un rôle crucial dans la récupération du cerveau. Il servirait notamment à la consolidation de la mémoire et à l’assimilation de nouvelles connaissances. Cette phase de sommeil permettrait de trier les souvenirs.
Le sommeil paradoxal jouerait aussi un rôle dans notre capacité de résilience après un événement ou un passage difficile de la vie. Il nous aiderait ainsi à nous adapter aux expériences émotionnelles vécues au quotidien, à résoudre des problèmes, et servirait alors de véritable catharsis au cerveau. Dans le même esprit, le sommeil paradoxal serait également propice au développement de la créativité.
Pour plus d'informations sur l'utilité du sommeil, découvrez notre article Pourquoi dort-on ?
Le trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) est une parasomnie survenant exclusivement durant la phase de sommeil paradoxal.
Elle se caractérise par la mise en acte de rêves, et se traduit par des comportements anormaux et compulsifs. Il peut s’agir de paroles, de rires, de cris, de hurlements, d’injures… mais aussi de comportements physiques plus violents : coups de poings, coups de pieds, agitations, gifles…
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Des substances comme l'alcool, ainsi que certains types de somnifères comme les barbituriques, auraient pour effet de diminuer voire de supprimer le sommeil paradoxal. Cela expliquerait notamment pourquoi nous nous réveillons parfois épuisés après une nuit de fête. L’alcool pris juste avant le coucher serait particulièrement néfaste, aboutissant à une nuit agitée et peu récupératrice.
Les personnes souffrant de narcolepsie peuvent entrer en sommeil paradoxal au cours de la journée. Chez elles, le sommeil paradoxal intervient seulement quelques minutes après l’endormissement, contrairement à la plupart des individus où il n’intervient généralement qu’au bout d’environ 90 minutes.
Si le sommeil paradoxal est une phase indispensable de notre sommeil, c’est aussi une phase assez mystérieuse, dont on ne connaît pas encore tous les secrets et sur laquelle il reste beaucoup à apprendre !
Découvrez nos articles sur les deux autres phases de sommeil : le sommeil léger et le sommeil profond.
Vous souhaitez en finir avec le cercle vicieux de l’insomnie ? Commencez par évaluer votre sommeil en 2 minutes.
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Une nuit vous vous imaginez en pirate, la suivante, espion.ne pour la DGSE ? Sauf que rien de tout cela n’est réel. Vous êtes en train de rêver. Votre esprit a beau vivre des aventures incroyables, votre corps, lui, est sagement endormi dans votre lit. Vous êtes en pleine phase de sommeil paradoxal !
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Le sommeil paradoxal est la dernière des 3 phases qui composent un cycle du sommeil. Il survient plutôt vers la fin de chaque cycle, après la phase de sommeil lent profond.
Le sommeil paradoxal est connu pour être celui des rêves. Cette phase est celle où nos rêves sont les plus intenses, les plus « concrets ». C’est aussi celle où surviennent les rêves dont nous allons nous souvenir au petit matin.
Son nom vient du paradoxe entre des signes physiques de sommeil profond (muscles relâchés, rythme cardiaque lent...) et une activité neuronale très intense.
Durant le sommeil paradoxal, nos yeux bougent derrière nos paupières fermées. En anglais, il est même appelé sommeil REM pour “Rapid Eye Movement”.
Lors du sommeil paradoxal, le tracé de l'électroencéphalogramme change brutalement. Il devient irrégulier et des ondes alpha apparaissent. La température corporelle s'élève, de même que le rythme du cœur et la pression artérielle.
Les fonctions ordinaires de régulation du corps se dérèglent : notre pouls et notre respiration sont instables. Nous pouvons bouger et émettre des gémissements.
En effet, notre cerveau utilise énormément d’énergie pendant cette phase de sommeil, presque davantage qu’en période d’éveil ! Comme il est suractif, il a besoin d’être particulièrement ventilé et oxygéné.
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Le sommeil paradoxal représente près de 50% du temps de sommeil d’un nourrisson. Jusqu’à l’âge de 9 mois environ, le sommeil du bébé est très différent de celui de l’adulte. Le nourrisson dort de 16 à 20 heures par jour et de façon discontinue. Son sommeil est particulièrement agité, il peut bouger et émettre des gémissements. Cela correspond aux phases de sommeil paradoxal, essentielles au développement de son cerveau et de sa mémoire.
Chez les adultes, le sommeil paradoxal occupe environ 20 à 25 % d'une nuit, et s'accroît à chaque cycle jusqu'au réveil. Cette phase de sommeil est ainsi particulièrement présente en fin de nuit.
Contrairement au sommeil lent profond, qui aide notamment à la récupération physique, le sommeil paradoxal jouerait un rôle crucial dans la récupération du cerveau. Il servirait notamment à la consolidation de la mémoire et à l’assimilation de nouvelles connaissances. Cette phase de sommeil permettrait de trier les souvenirs.
Le sommeil paradoxal jouerait aussi un rôle dans notre capacité de résilience après un événement ou un passage difficile de la vie. Il nous aiderait ainsi à nous adapter aux expériences émotionnelles vécues au quotidien, à résoudre des problèmes, et servirait alors de véritable catharsis au cerveau. Dans le même esprit, le sommeil paradoxal serait également propice au développement de la créativité.
Pour plus d'informations sur l'utilité du sommeil, découvrez notre article Pourquoi dort-on ?
Le trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) est une parasomnie survenant exclusivement durant la phase de sommeil paradoxal.
Elle se caractérise par la mise en acte de rêves, et se traduit par des comportements anormaux et compulsifs. Il peut s’agir de paroles, de rires, de cris, de hurlements, d’injures… mais aussi de comportements physiques plus violents : coups de poings, coups de pieds, agitations, gifles…
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Des substances comme l'alcool, ainsi que certains types de somnifères comme les barbituriques, auraient pour effet de diminuer voire de supprimer le sommeil paradoxal. Cela expliquerait notamment pourquoi nous nous réveillons parfois épuisés après une nuit de fête. L’alcool pris juste avant le coucher serait particulièrement néfaste, aboutissant à une nuit agitée et peu récupératrice.
Les personnes souffrant de narcolepsie peuvent entrer en sommeil paradoxal au cours de la journée. Chez elles, le sommeil paradoxal intervient seulement quelques minutes après l’endormissement, contrairement à la plupart des individus où il n’intervient généralement qu’au bout d’environ 90 minutes.
Si le sommeil paradoxal est une phase indispensable de notre sommeil, c’est aussi une phase assez mystérieuse, dont on ne connaît pas encore tous les secrets et sur laquelle il reste beaucoup à apprendre !
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