Comment j'ai guéri mon insomnie : mon témoignage

Découvrez le récit de mes insomnies et comment j'ai fini par les surmonter pour toujours.
Sandra Baliozian, somnothérapeute™ et fondatrice de Sleepie
Mise à jour le
18/11/2024
par
Sandra Baliozian, somnothérapeute™ et fondatrice de Sleepie
9 minutes de lecture
Comment j'ai guéri mon insomnie : mon témoignage

Comment j'ai guéri mon insomnie : mon témoignage

Découvrez le récit de mes insomnies et comment j'ai fini par les surmonter pour toujours.
Comment j'ai guéri mon insomnie : mon témoignage

J’ai subi l’insomnie chronique pendant près de 10 ans. Je vous raconte dans cet article mon histoire avec l’insomnie, puis comment j’en ai guéri. 

Parce qu’il est possible de vaincre l’insomnie, et ce de manière durable. Voici mon histoire.

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L’apparition des problèmes de sommeil

💤 Témoigner sur mon insomnie, c’est d’abord se rappeler de l’époque où je dormais bien, et où l’insomnie est apparue. Dans mon cas, ce fût petit à petit, d’une manière subtile et insidieuse…

Je me souviens de me réveiller la nuit et de me dire “C’est génial, il me reste encore 4 heures à dormir.” → Je n’avais aucune angoisse à l’idée de me rendormir. 

Je savais que j’allais me rendormir et je me réjouissais du fait que j’allais pouvoir “profiter” encore de nombreuses heures de sommeil 🕝. 

DONC ➡️ je me rendormais sans problème.

Pourquoi ? Parce que le sommeil n’était pas un sujet. Je n’étais pas inquiète de ne pas pouvoir retrouver le sommeil. Mieux : Je n’y pensais même pas

Les premières vraies insomnies

Petit à petit, j’ai commencé à avoir du mal à me rendormir. Pas toutes les nuits, mais de temps en temps. 

J’étais donc évidemment plus fatiguée en journée, et je stressais de mal dormir la nuit suivante, car il fallait vraiment que je dorme. Il était primordial que je dorme la nuit d’après.

J’ai donc commencé à penser à mon sommeil, et pire, à m’angoisser de ne pas dormir.

❓ Pourquoi ? Parce que je me suis rendue compte qu’il était possible de mal dormir. Je me rendais compte que j’étais “capable” de faire de vraies insomnies.

Alors que, quand je dormais bien, je n’y pensais même pas ➡️ donc je dormais bien.

Je suis donc doucement passée du cercle vertueux de “Je ne pense pas à mon sommeil” → “Donc je dors” au cercle vicieux du “Il faut absolument que je dorme” / “J’ai peur de ne pas dormir” → “Donc je ne dors pas”

Comment l’insomnie a pris une grande place dans ma vie

Ensuite, je suis arrivée au stade où je me suis considérée, et définie, comme une insomniaque.

Je dormais mal, cela m’arrivait très souvent, et il était vraiment rare que je fasse une bonne nuit “sans rien prendre” (je viendrai aux médicaments et compléments alimentaires après). 

🗣️ J’en parlais à tout le monde autour de moi - cela me semblait normal, j’étais fatiguée, et ça me rassurait que mes proches soient au courant. 

Tout le monde me demandait le matin comment s’était passée ma nuit. Et de nombreuses personnes bien intentionnées me donnaient des conseils pour tenter de m’aider à améliorer mes nuits…

🧐 Mais ce dont je ne me rendais pas compte, c’est qu’en faisant cela, je me conditionnais en tant qu’insomniaque. Auprès des autres, mais aussi vis-à-vis de moi-même.

Et en me conditionnant, en me définissant comme insomniaque, je renforçais le cercle vicieux de l’insomnie. Evidemment que je ne dormais pas : j'ÉTAIS insomniaque !

Quand j’ai guéri mes insomnies, bien plus tard, j’ai fini par comprendre qu’en avoir autant parlé ne m’avait aucunement aidé à dormir. C’était même tout le contraire 🔄.

Mais c’était un réflexe tout à fait louable (j’essayais d’aller mieux) et naturel (j’étais épuisée) qui me faisait parler de mon sommeil, et aussi chercher des solutions pour mieux dormir. 

Chercher la solution pour vaincre l’insomnie

J’étais donc arrivée au stade où l’insomnie faisait partie de ma vie, mais moi, j’étais bien déterminée à la vaincre et à guérir !

👀 Je cherchais donc activement de nombreuses solutions, très variées, pour mettre fin à mes problèmes de sommeil.

Les thérapies et pratiques “parallèles” à la médecine traditionnelle

J’habitais dans une grande ville, et j’avais accès à une infinité de thérapeutes 💆🏼 qui pouvaient m’aider à améliorer mon sommeil.

J’ai donc testé au fil des années beaucoup de choses différentes : 

  • Acupuncture
  • Réflexologie
  • Naturopathie
  • Médecine intégrative
  • Thérapie psy
  • Méditation
  • Sophrologie
  • Hypnose
  • Yoga nidra
  • Magnétisme
  • Kinésiologie
  • Ostéopathie…

Et devinez quoi ? 

🤷 RIEN de tout cela n’a fonctionné. 

Je voyais parfois une amélioration, mais cela ne durait que quelques semaines, tout au plus.

Je n’ai compris pourquoi que bien plus tard, quand j’ai guéri de mes insomnies…

Les plantes et compléments alimentaires pour dormir

Bien sûr, j’ai aussi testé de très nombreux compléments alimentaires pour le sommeil : 

  • magnésium
  • mélatonine
  • passiflore
  • valériane
  • aubépine
  • graines de pavot
  • camomille
  • lavande
  • millepertuis
  • médicaments à libération prolongée contre les réveils nocturnes etc.

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Les gadgets et objets connectés pour dormir

💻 Évidemment, je passais énormément de temps sur internet à essayer de trouver LA solution miracle contre mes insomnies. 

Je m’attendais à dénicher un jour, comme par magie, la solution cachée et méconnue qui me guérirait pour toujours 🧚‍♀️. 

Je testais des applications qui monitoraient mon sommeil, mais aussi une montre connectée, et le bandeau Dreem. Tous ces algorithmes m’expliquaient, avec plus ou moins de détails, comment s’était déroulée ma nuit 🛌.

🎯 Mais suivre mon sommeil et y penser en journée, cela ne m’aidait absolument pas à mieux dormir. Cela me pointait simplement du doigt ce que je savais déjà : je dormais mal, et je dormais même de plus en plus mal.

Les somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs

Puis arriva un moment où je fus totalement à bout : je dormais de moins en moins, je n’avais plus d’énergie en journée et j’étais complètement déprimée car j’étais épuisée.

J’annulais mes sorties avec mes amis ou des weekends ; je faisais moins de sport ; je pratiquais moins de loisirs. J’étais à bout de fatigue.

👨🏻 Je suis donc allée voir mon médecin de famille, qui m’a prescrit successivement des somnifères, des anxiolytiques, et même à une période des anti-dépresseurs 💊

Il a même fini par m’expliquer que si je ne dormais pas, c’est parce que j’étais dépressive. J’ai tenté de lui expliquer à mon tour que non, c’était plutôt l’inverse → J’étais très fatiguée, et c’est le manque de sommeil qui me rendait à fleur de peau !

J’étais déprimée CAR je ne dormais pas. 

Mais sans autre solution efficace, et sur son conseil, j’ai fini par prendre ces médicaments, et ce pendant de nombreuses années.

Les mauvais réflexes sommeil

En parallèle de toutes ces tentatives pour surmonter mes insomnies, j’ai adopté au fil des ans de mauvais réflexes, ou bien plutôt de “faux bons réflexes”. 

Pourquoi “faux bons” ? Parce que ces réflexes étaient totalement logiques, et que la plupart des insomniaques adoptent tous les mêmes comportements. Mais malheureusement souvent ils ne font qu’empirer nos insomnies, ou en tous cas ils ne l’améliorent pas. 

Voici quelques exemples de comportements qui nuisaient à mon sommeil : 

  • faire des siestes
  • me coucher tôt dans l’espoir de dormir plus
  • rester au lit quand je me réveillais la nuit, ou quand je n’arrivais pas à m’endormir
  • faire des grasses matinées le week-end
  • parler de mon sommeil autour de moi
  • chercher activement des solutions pour mieux dormir
  • regarder l’heure la nuit pour voir combien d’heures il me restait pour me reposer…

Tous ces comportements me semblaient les plus adaptés pour m’aider à retrouver au plus vite un sommeil de qualité.

Mais l’histoire, et les années, m’ont prouvé le contraire. J’avais beau faire tout cela, je continuais à mal dormir…

Mes croyances limitantes sur mon sommeil et sur les insomnies

🧠 J’ai compris bien plus tard que ce qui m’empêchait le plus de dormir était les croyances qui s’étaient construites dans mon cerveau au fil du temps. Ce temps passé à ne pas dormir, et pendant lequel j’avais acquis un certain nombre de convictions, en grande majorité fausses, qui contribuaient à continuer à m’empêcher de bien dormir

❓Comment je l’ai compris ? Quand j’ai déconstruit ces croyances et que j’ai recommencé à bien dormir…

Je vous présente les 2 principales croyances erronées que j’ai pu avoir vis-à-vis de mon sommeil.

1. J’étais convaincue que mon insomnie était unique

Après tant de temps passé à mal dormir, j’ai fini par me dire que j’étais différente des autres. Qu’il y avait vraiment quelque chose qui clochait chez moi, dans mon cerveau, et que je n’étais pas “techniquement” câblée correctement. 

🔋 En plus, je me sentais “éveillée” en permanence. Comme branchée à une pile électrique. J’avais beau être très fatiguée, je me sentais souvent en état d’éveil absolu, et ce malgré le manque de sommeil. Cela m’inquiétait.

En fait, cela est totalement normal, et ça arrive à la plupart des insomniaques. C’est une réaction chimique qui se passe dans notre corps lorsque l’on est en dette de sommeil : notre taux de cortisol (l’hormone du stress) augmente, en réaction à la fatigue, pour nous aider à la contrecarrer. 

Mais cela, je ne l’ai su, et compris, que bien plus tard.

2. Je pensais tout savoir mieux que tout le monde au sujet des mes insomnies

👩‍🏫Au bout de 10 ans d’insomnie chronique et sévère, j’étais devenue la pro du sommeil. Je connaissais tout, ou presque, et je déconstruisais toutes les informations que l’on me partageait concernant le sommeil ou les insomnies.

C’était très paradoxal, car je parlais de mes soucis de sommeil à beaucoup de monde, mais j’étais convaincue que les gens ne pouvaient pas me comprendre, qu’ils ne savaient pas ce que c’était réellement que de mal dormir, qu’il ne connaissait rien au sommeil et à ces problématiques, et surtout, que je savais mieux qu’eux. 

J’étais ancrée dans mes convictions. 

Ancrée dans mes croyances. 

Et ancrée dans mes problèmes de sommeil.

La fin de mon insomnie : la parole d’un médecin du sommeil

🩺 J’avais beau camper sur mes positions en ce qui concernait mon sommeil, je faisais confiance à la médecine. Pas à mon médecin généraliste qui continuait à me prescrire des somnifères et à me dire que j’étais dépressive, mais à un médecin spécialiste du sommeil oui, lui je pourrais lui faire confiance.

J’ai donc pris rendez-vous avec un médecin spécialisé dans le sommeil, dans une clinique du sommeil. Le délai d’attente du rendez-vous fût long, comme c’est malheureusement souvent le cas. 

Est arrivé le jour de ce fameux rendez-vous. Le médecin m’a posé quelques questions sur la manière dont se déroulaient mes nuits, ainsi que sur la sévérité de mes insomnies.

Puis, il m’a déclaré très simplement qu’il fallait que j’essaye la Thérapie Cognitive-Comportementale appliquée à l’insomnie (TCC-I)

Cette méthode était en effet la méthode recommandée en première intention contre l’insomnie par la Haute Autorité de Santé (HAS), et elle guérissait 80% des gens qui l'entreprenaient… J’écris au passé mais rassurez-vous, c’est toujours le cas aujourd’hui 🙌🏼.

Au vu de mes insomnies, il était fort probable que cela me guérisse. Oui, c’était malheureusement très peu connu en France, mais pourtant très efficace. 

Ma première réaction fût un immense soulagement suite à une si bonne nouvelle, qui plus est donnée par un médecin spécialiste du sommeil (personne à qui je pouvais donc faire confiance). 

Évidemment, rien n’était gagné, mais si cela guérissait tant de monde ET si c’était la méthode recommandée en 1ère intention par la HAS, il y avait de fortes chances pour que cela me guérisse moi aussi 💪.

Ma deuxième réaction fût la surprise, et puis peu après la frustration, et l'énervement. 

COMMENT, ET SURTOUT POURQUOI, N’EN AVAIS-JE JAMAIS ENTENDU PARLER ? 

Pourquoi mon médecin généraliste m’avait prescrit des somnifères pendant toutes ces années alors qu’il existait une solution naturelle avec une efficacité démontrée et durable ?

Tout simplement parce que je pense qu’il n’en n’avait pas connaissance.

😕 La TCC-I a beau être la méthode de référence contre les insomnies, elle est encore méconnue et peu utilisée. 

C’est à ce moment-là que je me suis fait une promesse : si je parvenais à guérir grâce à cette méthode, je me formerais ensuite sur le sommeil, et je la rendrais connue du grand public, et accessible à tous, où que soient les insomniaques.

Car je sais à quel point l’insomnie est invalidante. 

Je sais à quel point elle peut gâcher la vie et à quel point on peut se sentir isolé.e et démuni.e quand on ne dort pas.

Mais je sais aussi qu’il est possible de s’en sortir. J’en suis la preuve, et aujourd’hui les gens qui suivent mon programme en sont aussi la preuve. 

Ré-apprendre à dormir : la vraie et la seule solution durable contre l’insomnie

J’ai donc suivi une TCC-I avec un thérapeute, et j’ai surmonté mes insomnies en seulement 6 semaines

J’ai retrouvé ma joie de vivre et ma bonne humeur, mon énergie, ma concentration en journée, une vie sociale et personnelle épanouie… 

Bien sûr, il m’arrive de rencontrer parfois encore de mauvaises nuits. Mais aujourd’hui je sais comment les surmonter, et je sais que si j’y suis parvenue une fois, il n’y a aucune raison pour que je n’y arrive pas à nouveau. 

Et c’est grâce à cela que mes mauvaises nuits ne restent jamais longtemps. 

Je me suis comme promis formée à la somnothérapie™, et forte de mon passé d’insomniaque et de mes connaissances en sommeil, j’ai digitalisé un programme de retour au sommeil. 

Aujourd’hui ce programme aide de nombreux insomniaques à guérir de l’insomnie, comme j’en ai moi-même guéri. 

Si vous aussi vous subissez des nuits d’insomnie, n’hésitez pas à prendre connaissance du fonctionnement du programme ici. N’hésitez pas aussi à me partager vos problèmes de sommeil ici en commentaires, ou bien à me poser vos questions par email. J’y vous répondrai et je vous dirai si le programme peut ou non vous correspondre.

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Sandra Baliozian, somnothérapeute™ et fondatrice de Sleepie
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J’ai subi l’insomnie chronique pendant près de 10 ans. Je vous raconte dans cet article mon histoire avec l’insomnie, puis comment j’en ai guéri. 

Parce qu’il est possible de vaincre l’insomnie, et ce de manière durable. Voici mon histoire.

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L’apparition des problèmes de sommeil

💤 Témoigner sur mon insomnie, c’est d’abord se rappeler de l’époque où je dormais bien, et où l’insomnie est apparue. Dans mon cas, ce fût petit à petit, d’une manière subtile et insidieuse…

Je me souviens de me réveiller la nuit et de me dire “C’est génial, il me reste encore 4 heures à dormir.” → Je n’avais aucune angoisse à l’idée de me rendormir. 

Je savais que j’allais me rendormir et je me réjouissais du fait que j’allais pouvoir “profiter” encore de nombreuses heures de sommeil 🕝. 

DONC ➡️ je me rendormais sans problème.

Pourquoi ? Parce que le sommeil n’était pas un sujet. Je n’étais pas inquiète de ne pas pouvoir retrouver le sommeil. Mieux : Je n’y pensais même pas

Les premières vraies insomnies

Petit à petit, j’ai commencé à avoir du mal à me rendormir. Pas toutes les nuits, mais de temps en temps. 

J’étais donc évidemment plus fatiguée en journée, et je stressais de mal dormir la nuit suivante, car il fallait vraiment que je dorme. Il était primordial que je dorme la nuit d’après.

J’ai donc commencé à penser à mon sommeil, et pire, à m’angoisser de ne pas dormir.

❓ Pourquoi ? Parce que je me suis rendue compte qu’il était possible de mal dormir. Je me rendais compte que j’étais “capable” de faire de vraies insomnies.

Alors que, quand je dormais bien, je n’y pensais même pas ➡️ donc je dormais bien.

Je suis donc doucement passée du cercle vertueux de “Je ne pense pas à mon sommeil” → “Donc je dors” au cercle vicieux du “Il faut absolument que je dorme” / “J’ai peur de ne pas dormir” → “Donc je ne dors pas”

Comment l’insomnie a pris une grande place dans ma vie

Ensuite, je suis arrivée au stade où je me suis considérée, et définie, comme une insomniaque.

Je dormais mal, cela m’arrivait très souvent, et il était vraiment rare que je fasse une bonne nuit “sans rien prendre” (je viendrai aux médicaments et compléments alimentaires après). 

🗣️ J’en parlais à tout le monde autour de moi - cela me semblait normal, j’étais fatiguée, et ça me rassurait que mes proches soient au courant. 

Tout le monde me demandait le matin comment s’était passée ma nuit. Et de nombreuses personnes bien intentionnées me donnaient des conseils pour tenter de m’aider à améliorer mes nuits…

🧐 Mais ce dont je ne me rendais pas compte, c’est qu’en faisant cela, je me conditionnais en tant qu’insomniaque. Auprès des autres, mais aussi vis-à-vis de moi-même.

Et en me conditionnant, en me définissant comme insomniaque, je renforçais le cercle vicieux de l’insomnie. Evidemment que je ne dormais pas : j'ÉTAIS insomniaque !

Quand j’ai guéri mes insomnies, bien plus tard, j’ai fini par comprendre qu’en avoir autant parlé ne m’avait aucunement aidé à dormir. C’était même tout le contraire 🔄.

Mais c’était un réflexe tout à fait louable (j’essayais d’aller mieux) et naturel (j’étais épuisée) qui me faisait parler de mon sommeil, et aussi chercher des solutions pour mieux dormir. 

Chercher la solution pour vaincre l’insomnie

J’étais donc arrivée au stade où l’insomnie faisait partie de ma vie, mais moi, j’étais bien déterminée à la vaincre et à guérir !

👀 Je cherchais donc activement de nombreuses solutions, très variées, pour mettre fin à mes problèmes de sommeil.

Les thérapies et pratiques “parallèles” à la médecine traditionnelle

J’habitais dans une grande ville, et j’avais accès à une infinité de thérapeutes 💆🏼 qui pouvaient m’aider à améliorer mon sommeil.

J’ai donc testé au fil des années beaucoup de choses différentes : 

  • Acupuncture
  • Réflexologie
  • Naturopathie
  • Médecine intégrative
  • Thérapie psy
  • Méditation
  • Sophrologie
  • Hypnose
  • Yoga nidra
  • Magnétisme
  • Kinésiologie
  • Ostéopathie…

Et devinez quoi ? 

🤷 RIEN de tout cela n’a fonctionné. 

Je voyais parfois une amélioration, mais cela ne durait que quelques semaines, tout au plus.

Je n’ai compris pourquoi que bien plus tard, quand j’ai guéri de mes insomnies…

Les plantes et compléments alimentaires pour dormir

Bien sûr, j’ai aussi testé de très nombreux compléments alimentaires pour le sommeil : 

  • magnésium
  • mélatonine
  • passiflore
  • valériane
  • aubépine
  • graines de pavot
  • camomille
  • lavande
  • millepertuis
  • médicaments à libération prolongée contre les réveils nocturnes etc.

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Les gadgets et objets connectés pour dormir

💻 Évidemment, je passais énormément de temps sur internet à essayer de trouver LA solution miracle contre mes insomnies. 

Je m’attendais à dénicher un jour, comme par magie, la solution cachée et méconnue qui me guérirait pour toujours 🧚‍♀️. 

Je testais des applications qui monitoraient mon sommeil, mais aussi une montre connectée, et le bandeau Dreem. Tous ces algorithmes m’expliquaient, avec plus ou moins de détails, comment s’était déroulée ma nuit 🛌.

🎯 Mais suivre mon sommeil et y penser en journée, cela ne m’aidait absolument pas à mieux dormir. Cela me pointait simplement du doigt ce que je savais déjà : je dormais mal, et je dormais même de plus en plus mal.

Les somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs

Puis arriva un moment où je fus totalement à bout : je dormais de moins en moins, je n’avais plus d’énergie en journée et j’étais complètement déprimée car j’étais épuisée.

J’annulais mes sorties avec mes amis ou des weekends ; je faisais moins de sport ; je pratiquais moins de loisirs. J’étais à bout de fatigue.

👨🏻 Je suis donc allée voir mon médecin de famille, qui m’a prescrit successivement des somnifères, des anxiolytiques, et même à une période des anti-dépresseurs 💊

Il a même fini par m’expliquer que si je ne dormais pas, c’est parce que j’étais dépressive. J’ai tenté de lui expliquer à mon tour que non, c’était plutôt l’inverse → J’étais très fatiguée, et c’est le manque de sommeil qui me rendait à fleur de peau !

J’étais déprimée CAR je ne dormais pas. 

Mais sans autre solution efficace, et sur son conseil, j’ai fini par prendre ces médicaments, et ce pendant de nombreuses années.

Les mauvais réflexes sommeil

En parallèle de toutes ces tentatives pour surmonter mes insomnies, j’ai adopté au fil des ans de mauvais réflexes, ou bien plutôt de “faux bons réflexes”. 

Pourquoi “faux bons” ? Parce que ces réflexes étaient totalement logiques, et que la plupart des insomniaques adoptent tous les mêmes comportements. Mais malheureusement souvent ils ne font qu’empirer nos insomnies, ou en tous cas ils ne l’améliorent pas. 

Voici quelques exemples de comportements qui nuisaient à mon sommeil : 

  • faire des siestes
  • me coucher tôt dans l’espoir de dormir plus
  • rester au lit quand je me réveillais la nuit, ou quand je n’arrivais pas à m’endormir
  • faire des grasses matinées le week-end
  • parler de mon sommeil autour de moi
  • chercher activement des solutions pour mieux dormir
  • regarder l’heure la nuit pour voir combien d’heures il me restait pour me reposer…

Tous ces comportements me semblaient les plus adaptés pour m’aider à retrouver au plus vite un sommeil de qualité.

Mais l’histoire, et les années, m’ont prouvé le contraire. J’avais beau faire tout cela, je continuais à mal dormir…

Mes croyances limitantes sur mon sommeil et sur les insomnies

🧠 J’ai compris bien plus tard que ce qui m’empêchait le plus de dormir était les croyances qui s’étaient construites dans mon cerveau au fil du temps. Ce temps passé à ne pas dormir, et pendant lequel j’avais acquis un certain nombre de convictions, en grande majorité fausses, qui contribuaient à continuer à m’empêcher de bien dormir

❓Comment je l’ai compris ? Quand j’ai déconstruit ces croyances et que j’ai recommencé à bien dormir…

Je vous présente les 2 principales croyances erronées que j’ai pu avoir vis-à-vis de mon sommeil.

1. J’étais convaincue que mon insomnie était unique

Après tant de temps passé à mal dormir, j’ai fini par me dire que j’étais différente des autres. Qu’il y avait vraiment quelque chose qui clochait chez moi, dans mon cerveau, et que je n’étais pas “techniquement” câblée correctement. 

🔋 En plus, je me sentais “éveillée” en permanence. Comme branchée à une pile électrique. J’avais beau être très fatiguée, je me sentais souvent en état d’éveil absolu, et ce malgré le manque de sommeil. Cela m’inquiétait.

En fait, cela est totalement normal, et ça arrive à la plupart des insomniaques. C’est une réaction chimique qui se passe dans notre corps lorsque l’on est en dette de sommeil : notre taux de cortisol (l’hormone du stress) augmente, en réaction à la fatigue, pour nous aider à la contrecarrer. 

Mais cela, je ne l’ai su, et compris, que bien plus tard.

2. Je pensais tout savoir mieux que tout le monde au sujet des mes insomnies

👩‍🏫Au bout de 10 ans d’insomnie chronique et sévère, j’étais devenue la pro du sommeil. Je connaissais tout, ou presque, et je déconstruisais toutes les informations que l’on me partageait concernant le sommeil ou les insomnies.

C’était très paradoxal, car je parlais de mes soucis de sommeil à beaucoup de monde, mais j’étais convaincue que les gens ne pouvaient pas me comprendre, qu’ils ne savaient pas ce que c’était réellement que de mal dormir, qu’il ne connaissait rien au sommeil et à ces problématiques, et surtout, que je savais mieux qu’eux. 

J’étais ancrée dans mes convictions. 

Ancrée dans mes croyances. 

Et ancrée dans mes problèmes de sommeil.

La fin de mon insomnie : la parole d’un médecin du sommeil

🩺 J’avais beau camper sur mes positions en ce qui concernait mon sommeil, je faisais confiance à la médecine. Pas à mon médecin généraliste qui continuait à me prescrire des somnifères et à me dire que j’étais dépressive, mais à un médecin spécialiste du sommeil oui, lui je pourrais lui faire confiance.

J’ai donc pris rendez-vous avec un médecin spécialisé dans le sommeil, dans une clinique du sommeil. Le délai d’attente du rendez-vous fût long, comme c’est malheureusement souvent le cas. 

Est arrivé le jour de ce fameux rendez-vous. Le médecin m’a posé quelques questions sur la manière dont se déroulaient mes nuits, ainsi que sur la sévérité de mes insomnies.

Puis, il m’a déclaré très simplement qu’il fallait que j’essaye la Thérapie Cognitive-Comportementale appliquée à l’insomnie (TCC-I)

Cette méthode était en effet la méthode recommandée en première intention contre l’insomnie par la Haute Autorité de Santé (HAS), et elle guérissait 80% des gens qui l'entreprenaient… J’écris au passé mais rassurez-vous, c’est toujours le cas aujourd’hui 🙌🏼.

Au vu de mes insomnies, il était fort probable que cela me guérisse. Oui, c’était malheureusement très peu connu en France, mais pourtant très efficace. 

Ma première réaction fût un immense soulagement suite à une si bonne nouvelle, qui plus est donnée par un médecin spécialiste du sommeil (personne à qui je pouvais donc faire confiance). 

Évidemment, rien n’était gagné, mais si cela guérissait tant de monde ET si c’était la méthode recommandée en 1ère intention par la HAS, il y avait de fortes chances pour que cela me guérisse moi aussi 💪.

Ma deuxième réaction fût la surprise, et puis peu après la frustration, et l'énervement. 

COMMENT, ET SURTOUT POURQUOI, N’EN AVAIS-JE JAMAIS ENTENDU PARLER ? 

Pourquoi mon médecin généraliste m’avait prescrit des somnifères pendant toutes ces années alors qu’il existait une solution naturelle avec une efficacité démontrée et durable ?

Tout simplement parce que je pense qu’il n’en n’avait pas connaissance.

😕 La TCC-I a beau être la méthode de référence contre les insomnies, elle est encore méconnue et peu utilisée. 

C’est à ce moment-là que je me suis fait une promesse : si je parvenais à guérir grâce à cette méthode, je me formerais ensuite sur le sommeil, et je la rendrais connue du grand public, et accessible à tous, où que soient les insomniaques.

Car je sais à quel point l’insomnie est invalidante. 

Je sais à quel point elle peut gâcher la vie et à quel point on peut se sentir isolé.e et démuni.e quand on ne dort pas.

Mais je sais aussi qu’il est possible de s’en sortir. J’en suis la preuve, et aujourd’hui les gens qui suivent mon programme en sont aussi la preuve. 

Ré-apprendre à dormir : la vraie et la seule solution durable contre l’insomnie

J’ai donc suivi une TCC-I avec un thérapeute, et j’ai surmonté mes insomnies en seulement 6 semaines

J’ai retrouvé ma joie de vivre et ma bonne humeur, mon énergie, ma concentration en journée, une vie sociale et personnelle épanouie… 

Bien sûr, il m’arrive de rencontrer parfois encore de mauvaises nuits. Mais aujourd’hui je sais comment les surmonter, et je sais que si j’y suis parvenue une fois, il n’y a aucune raison pour que je n’y arrive pas à nouveau. 

Et c’est grâce à cela que mes mauvaises nuits ne restent jamais longtemps. 

Je me suis comme promis formée à la somnothérapie™, et forte de mon passé d’insomniaque et de mes connaissances en sommeil, j’ai digitalisé un programme de retour au sommeil. 

Aujourd’hui ce programme aide de nombreux insomniaques à guérir de l’insomnie, comme j’en ai moi-même guéri. 

Si vous aussi vous subissez des nuits d’insomnie, n’hésitez pas à prendre connaissance du fonctionnement du programme ici. N’hésitez pas aussi à me partager vos problèmes de sommeil ici en commentaires, ou bien à me poser vos questions par email. J’y vous répondrai et je vous dirai si le programme peut ou non vous correspondre.

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